Photographes, Reporters Naturalistes, Pisteurs.
Nous étudions depuis plusieurs années le comportement et l’habitat des ours bruns (grizzlis) et des ours noirs américains (baribals).
Si nous travaillons avec un 20 mm, un 50 mm, un 80/200 2.8 et un 300 2.8 avec multiplicateur 1.4 (avec monopod), c’est pour crapahuter à la rencontre de l’animal, rentrer en contact avec lui quand il nous tolère, saisir un instant de sa vie intime sans le déranger, observer et étudier son comportement quand nous restons à l’affût.
Nous pratiquons le moulage des empreintes avec un plâtre chirurgical, dans les mêmes conditions que la photo.
Ainsi, les histoires de nos photos et empreintes n’en sont que plus profondes.
Si nos photos et empreintes ont le rôle de vous faire rêver, elles doivent aussi avoir celui de vous transmettre cette rare émotion que l’on peut uniquement ressentir dans la Nature Sauvage.
Nous sommes, en effet, complètement opposés à toute photo et empreinte prise en captivité, voire semi-captivité (ces soit-disant parcs de vision qui ne sont en fait que des prisons, tout comme les zoos, les cirques, les montreurs d’ours).
Ces photos et empreintes doivent aider à lutter contre la captivité, en expliquant aux personnes qu’avec courage, sueur, ténacité, en respectant l’animal et en apprenant à mieux le connaître, on peut avoir une approche totalement différente et opposée à celle du zoo.
Jamais une de nos photos ne sera publiée dans un magazine de chasse, et jamais une de nos empreintes n’a été moulée sur un animal mort.
Les chasseurs sont des gens qui pensent que la Nature leur appartient.
Des personnes comme nous, leur prouvent le contraire.
Alain et Isabelle Boyaval |